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« Ils n’ont pas demandé pardon, mais j’ai pardonné pour être en paix avec moi même »

 

Godelieve Mukasarasi grandit dans les collines. Bonne élève à l’école, ses parents agriculteurs hutus finissent par accepter qu’elle poursuive ses études. Elle devient assistante sociale. C’est dans le commune de Taba qu’elle rencontre son mari tutsi. Ils se marient et ont six enfants. Ils sont propriétaires du bar Ama Moro “Paix”, d’un commerce et de terres cultivables. Ils vivent heureux jusqu’au 7 Avril 1994. Son mari et ses enfants se cachent dans les collines, elle est considérée comme une traîtresse mais par miracle ils survivent au génocide. En Juillet 1994, le pays est dévasté, en ruines. La population est composée à 70% de femmes. Tout est à reconstruire. Godelieve décide de créer l’association Sevota (Solidarité pour l'épanouissement des veuves et des orphelins visant le travail et l’autopromotion), une association de femmes offrant un soutien psychologique et financier aux veuves du génocide, aux femmes de génocidaires et aux survivantes des viols ainsi qu’à ces enfants non désirés et aux orphelins. Depuis 25 ans, Sevota a accompagné plus de 72.000 personnes. Elle soigne les blessures, gère les traumatismes des victimes et participe à la construction d’une société apaisée. Aujourd’hui, elle rêve de créer une fondation qui serait une ambassade des droits des femmes et un hommage aux femmes rwandaises.

 

Ce webdocumentaire présente le portrait de Godelieve Mukasarasi et de ces femmes de Sevota. Il est une leçon d’humanité et d’espoir.

 

Il a été réalisé pour le Mémorial d’Oradour sur Glane

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